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a propos ( 21 octobre, 2012 ) mort d’un bach-agha ben ali cherif ben ali cherif mohamed cherif le gros propriétaire bien connu de la commune d’akbou vient de s’éteindre a l’âge de 78 ans . ancien bâcha-agha de douar chellata , ben ali cherif avait son burnous orné de la croix d’officier de la légion d’honneur quand éclata l’insurrection de 1871 . il fut désigné par quelques ennemis jaloux de la situation , comme étant un des perturbateurs de l’époque et on l’arrêta . on le traduisit devant le conseil de guerre de constantine qui prononça une condamnation et fut rayé de l’ordre . entre temps les choses ayant été tirées au clair , il obtint de ne pas purger sa peine , mais il n’en resta pas moins dégradé pour cela . ben ali cherif , ne garda point rancune de l’humiliation dont il avait été l’objet . il continua a avoir de bons rapports avec la population européenne a se montrer généreux vis- a vis de ses coreligionnaires bien que ses délateurs se trouvassent parmi eux . il fit des démarches pour sa réhabilitation et affronta toutes les difficultés qui se dressaient en présence de cette grande question . la décision , en haute lieu , se fait attendre , ben ali cherif perdait espoir, mais on dirait que la mort , cette file affreuse du temps voulait laisser la vie de ce vieillard se prolonger pour lui permettre de voir ses efforts se couronner de succès avant de trépasser . il venait en effet d’être réintégré dans l’ordre duquel il s’était vu éliminer , quand il ferma les yeux pour le sommeil éternel . c’est pourquoi des préparatifs ont été faits en vue de lui rendre les honneurs du dernier moment , mais le fils prétextant que le corps de son père avait été transporté dans une de ses propriétés , très retirée de la voie ferrée a dispensé , en insistant , paraît -il les autorités de se déranger . obsèques ont eu lieu , en conséquence , sans rien du caractère officiel . journal l’avenir de bougie . l’oued sahel le 25- 10 -1896 page 02 publié dans histoire par chevally commentaires fermés -- ( 10 octobre, 2012 ) mariage de fils d’un bachagha azib ben ali cherif ( hyménée ) le mariage de m.allaoua ben ali cherif délégué financier avec la fille du général du protocole de son excellence le bey de tunis a été célébré lundi ou milieu d’une influence considérable d’amis venus de tous les côtés et d’indigènes accourus de tous les points de kabylie . la notoriété dont jouit la famille ben ali cherif dont le services rendu a la france son connus de tous justifiait a tous égards la manifestation de sympathie dont elle a été l’objet et a laquelle le gouvernement avait tenu a s’associer m.le gouverneur général lui même accompagné de mme violette , de mlle suzanne maury , sa nièce , du colonel meynier , chef de sa maison militaire et du directeur de son cabinet m. frioux , s’était rendu a l’azib ou il a été l’hôte de la famille ben ali cherif pendant toute la journée du 06 . le banquet donné a cette occasion et auquel assistaient les notabilités les plus importantes , parmi lesquelles nous citerons m.le procureur général robe , m. rouzaud , le directeur des chemins de fer , m. miraule , directeur des affaires indigènes m. le secrétaire général masselot , nos deux délégués financiers de la section kabyle , les sous -préfets de bougie et de setif , de nombreux fonctionnaires de tous ordres ,tous les administrateurs et les caïds de la région , et de nombreux amis a été des plus réussis . il était d’ailleurs servi par la maison bovard d’alger , au champagne m.le gouverneur général a dit l’estime profonde dans laquelle le gouverneur tenait le jeune marie et sa famille et lui offert un coffret de tasses de sèvres offert par le gouvernement comme cadeau de noces en même temps qu’il décorait de légion d’honneur le frère du marie m.mohamed ben ali cherif , conseiller général . après le déjeuner une superbe fantasia a été offerte aux invités et le soir , l’azib et ses alentours étaient radieuse ment illuminés donnant un aspect féerique a la demeure et aux jardins qui l’entourent . aux félicitation qui lui ont été adressées de tous côtés , l’ << oued -sahel >> tient a prendre les siennes avec ses voeux de bonheur pour les jeunes époux . - l’oued -sahel – journal politique , littéraire , commercial et agricole - du 09-07-1925 ( a 39, n 242 ) page 4/6 publié dans histoire par chevally poster un commentaire -- ( 20 décembre, 2008 ) réstitution de honte et de trahison la mémoire des martyres agriculture / terres restituées ou complot ? la restitution de terres agricoles en 1997 au profit principalement des héritiers du caïd ben ali cherif fait l’objet aujourd’hui d’une protestation des élus ffs à l’apw qui font de son annulation leur revendication de l’ heure. «restitution de 1100 ha des plus fertiles de la vallée de la soummam, séquestrés et appartenant à des indigènes (algériens) en état d’hostilité avec la france, en violation flagrante du paragraphe 4 de l’article 3 de l’ ordonnance 95-26, portant orientation foncière, et en offense à tous les sacrifices du peuple algérien pour la libération de son pays avec en prime une indemnisation de 100 milliards de centimes pour les terrains consommés (occupés) par les réfugiés de guerre, dont les villages avaient été rasés complètement par l’armée coloniale», accuse le ffs dans un document intitulé «complot contre la révolution», distribué lors de la dernière session de l’assemblée populaire de wilaya. pour les élus, l’annulation «pure et simple» de cette restitution est la revendication de «cinq communes de près de 150 000 habitants». il s’agit d’akbou, chellala, ouzellaguen (béjaïa), medjana (bordj bou arréridj) et idrissi (sétif). les 1100 ha restitués concernaient les seules trois communes de béjaïa. les élus du parti d’aït ahmed, qui ont cru utile de remonter jusqu’au lendemain de l’insurrection d’el mokrani en 1871 pour expliquer le problème, considèrent cela comme un nouvel acte à verser dans le livre noir du foncier. ils n’ont pas manqué de joindre au document distribué à l’apw des «pièces à conviction». cours d’histoire et grogne à l’apw. les 25 et 31 mars 1871, le colonisateur signe un arrêté de séquestre sur tous les biens d’el hadj el mokrani, ex-bachagha de la medjana, et sur les biens de ceux qui ont pris à ses côtés les armes contre la force coloniale. aussi, dans le sillage de la restructuration foncière opérée pendant la période coloniale, plusieurs propriétés foncières sont passées au profit de ben ali cherif . nationalisées dans le cadre de la révolution agraire des années 1970, toutes ces terres ont fini par être restituées par la suite aux héritiers du caïd suite à l’ordonnance du 25 septembre 1995 modifiant et complétant la loi portant orientation foncière. l’ordonnance 95-26 a écarté du bénéfice de cette restitution les propriétaires originaux qui se sont rendus coupables de comportements «déshonorants pendant la guerre de libération». et c’est ce point précis qui intéresse le ffs. «la restitution est irrégulière. elle s’est faite au profit d’un ami de la france», ont clamé les élus qui dénoncent le fait que l’onm n’a pas signé les pv de la commission de restitution. «faux ! nous avons participé avec tous les services concernés», rétorque, irrité, un membre de l’onm et élu fln à la même assemblée et qui a tenu à «corriger» l’ histoire. « ben ali cherif avait laissé tous ses biens et armes pour partir en tunisie et collaborer avec le gpra pour la libération du pays», précise, fulminant, mouloud ourdani, qui a menacé au nom de l’onm de rendre public «le fichier de tous les traîtres de la wilaya, y compris ceux qui ont infiltré cette assemblée». grave accusation. pour les élus, la lettre de ben ali cherif adressée au colonel bonvalet, dont on a fait la lecture en plénière, «dénote le comportement déshonorant» du caïd. déterminé et convaincu de l’irrégularité de l’opération, le groupe ffs, par la voix du président de l’apw, promet de produire un dossier complet à adresser au premier magistrat du pays. par k.